Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

12/03/2025

Point actualité

Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

Semaine du 3 au 7 mars 2025

CHEZ NOS CLIENTS ET PROSPECTS

 

Verlingue nomme son nouveau directeur général

New Assurances Pro – 06/03/2025 

  • Le précédent directeur général, Anne-Jacques de Dinechin, a quitté Verlingue à la rentrée 2024, pour devenir directeur général adjoint assurance IARD de SMABTP.
  • Vincent Harel, ex-président de Mercer France, va rejoindre fin avril le courtier Verlingue pour en prendre la direction générale.
  • Diplômé de l’École supérieure de sciences commerciales d’Angers, Vincent Harel a débuté sa carrière en 2000 comme consultant RH chez Capgemini. Il rejoint ensuite Mercer France comme chef du service de gestion de sinistres en 2003. Nommé senior associate – sales manager en 2007, il devient directeur santé et prévoyance du marché TPE, individuels, expatriés en 2009. Promu directeur grands comptes en 2015, puis directeur adjoint santé et prévoyance en 2016, il prend la direction générale santé/prévoyance en 2017. Depuis 2019, Vincent Harel présidait Mercer France.

 

Le Groupement des comparateurs en assurance et banque (GCAB) renouvelle sa présidence

Argus de l’assurance – 05/03/2025 

  • A l’issue de son assemblée générale annuelle, le Groupement des comparateurs en assurance et banque (GCAB) a désigné Cédric Ménager pour un nouveau mandat.

 

Scor : un bénéfice net quasi nul en 2024, plombé par la réassurance vie

Argus de l’assurance – 05/03/2025 

  • Après une année record en 2023, et malgré un rebond en fin d’année, Scor essuie un revers en 2024, avec un bénéfice net de 4 millions d’euros seulement.
  • Malgré la chute de son bénéfice net, Scor affiche un ratio de solvabilité de 210 %, confirmant sa solidité financière.

 

SUR NOS DOMAINES D’INTERVENTION


Le gouvernement réduit la prise en charge des arrêts maladie

Assurland.com – 06/03/2025

  • Le gouvernement a confirmé l’abaissement du plafond des indemnités journalières (IJ) versées par l’Assurance maladie en cas d’arrêt de travail. À partir du 1ᵉʳ avril, ce plafond passera de 1,8 fois le Smic à 1,4, entraînant une diminution des remboursements pour les salariés et un surcoût pour les employeurs et les organismes de prévoyance. Une mesure qui suscite la colère des entreprises et des mutuelles.
  • Le gouvernement justifie cette réforme par la forte hausse des dépenses liées aux arrêts maladie. En 2017, les IJ représentaient 8 milliards d’euros, un montant qui a presque doublé pour atteindre 17 milliards en 2024. Face à un déficit de la Sécurité sociale estimé à 22,1 milliards d’euros en 2025, l’exécutif cherche à réaliser des économies substantielles.
  • Le système d’indemnisation dépend en effet de l’ancienneté du salarié dans son entreprise. Par exemple, entre un et cinq ans de présence, la durée de versement des indemnités complémentaires est de 60 jours : 30 jours à 90 % du salaire, puis 30 jours à 66,6 %. Pour un salarié avec plus de 31 ans d’ancienneté, cette durée s’étend à 180 jours, avec un maintien de 90 % du salaire pendant 90 jours.
  • Les employeurs devront ainsi prendre en charge une partie plus importante de ces arrêts maladie, ce qui pourrait entraîner une augmentation des cotisations de prévoyance.
  • Parallèlement à cette réforme, le gouvernement a également annoncé la mise en place d’une contribution spécifique sur les complémentaires santé. L’objectif est de récupérer une partie de ce que l’exécutif considère comme un trop-perçu des mutuelles, qui ont augmenté leurs tarifs de 6 % en 2025.
  • Toutefois, ces dernières rappellent qu’elles doivent impérativement équilibrer leur budget, à la différence de la Sécurité sociale, dont le déficit ne cesse de se creuser. « Nous ne devons pas devenir les variables d’ajustement des déséquilibres budgétaires de l’Assurance maladie« , défend la Mutualité française.

 

Axa France veut accélérer sur l’assurance inclusive

Argus de L’Assurance – 06/03/2025

  • À l’occasion d’un point avec la presse, le directeur général d’Axa France Guillaume Borie est notamment revenu sur les performances de sa filiale Direct Assurance, ainsi que sur les offres récemment lancées à destination des classes moyennes.
  • C’est l’un des objectifs principaux du plan stratégique actuel du groupe Axa, « Unlock the Future » : développer de nouvelles formes d’assurance dite inclusive.

 

Audioprothèses : une proposition de loi pour chasser les fraudeurs du secteur

Argus de l’assurance – 05/03/2025

  • Le texte législatif, demandant la création d’un Ordre national des audioprothésistes, a été déposé à l’Assemblée nationale. Il devrait être inscrit à l’ordre du jour avant l’été. L’objectif est d’assainir le secteur et d’harmoniser les pratiques. 
  • L’Assurance maladie annonce une hausse de près de 50 % de fraudes détectées en 2023, soit près de 466 M€. Son directeur, Thomas Fatôme, réaffirme la volonté de la Cnam de travailler de concert avec les organismes d’assurance maladie complémentaire.

Protection sociale des militaires : AGPM renforce sa prévoyance avec une nouvelle garantie de perte de revenus

Argus de L’Assurance – 05/03/2025

  • Le groupe mutualiste spécialisé dans la prévoyance des militaires étoffe son offre de prévoyance avec un contrat d’assurance perte de revenus destiné aux militaires et aux civils de la Défense. Le dispositif est conçu pour pallier les pertes financières en cas d’accident ou de maladie et accompagner les évolutions réglementaires du secteur.

 

POUR LA CULTURE GÉNÉRALE


La Macif choisit la voie d’une IA éthique

Le monde Informatique 06/03/2025 

  • Le dernier baromètre de Numeum fait ressortir en 2024 une progression de plus de 10 points sur un an de la part des entreprises de la filière numérique française plaçant l’IA en tête de leurs priorités d’innovation ou de R&D. Mais le manque de ressources financières et de compétences freine leur ardeur. 

 

Lente féminisation des instances dirigeantes dans l’assurance

Argus de l’assurance 03/03/2025

  • La loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle dite « loi Rixain » vise pour 2027 un objectif de 30% de femmes dans les instances dirigeantes des principes entreprises françaises. Dans le secteur de l’assurance, plusieurs compagnies et autres mutuelles ne devraient pas rencontrer de difficulté à atteindre cet objectif… mais ce n’est pas le cas de tout le monde !